Interview avec Isabelle Fillat :

Sep 20, 2021 | 0 commentaires

Les émotions de nos enfants en questions-réponses :

ChristineBonjour

Vous êtes formatrice pour professionnels de la petite enfance, notamment pour les assistantes maternelles, vous travaillez pour Inclur formation, vous avez un parcours riche en expériences, que ce soit en direction de multi-accueils, en tant que puéricultrice, formatrice, même dans vos passions vous avez conçu 3 albums destinés aux enfants, vous faîtes également des spectacles et ceci ne constitue qu’une partie de vos activités.  

J’ai souhaité vous rencontrer aujourd’hui pour vous interroger sur les émotions de nos enfants, comment les aider, comment les accompagner, comment les écouter, sommes-nous assez présents, trop exigeants, trop autoritaire, ou pas assez, bien sûre nous sommes des êtres sans perfection.  

Tout d’abord Isabelle, pouvons-nous parler des émotions des enfants ?  

Isabelle – Oui bien sûre, on peut en parler, mais avant de parler des émotions, parlons du cerveau, parce qu’il faut bien prendre en compte, que le cerveau de l’enfant est différent du cerveau de l’adulte et qu’on reproche souvent aux enfants de ne pas fonctionner comme un adulte, mais c’est bien normal ! Les enfants ne sont pas des adultes !  

Concernant les émotions les enfants savent exprimer déjà très tôt les 6 émotions primaires.  

Vous les connaissez ?  

Christine La joie, la colère, la peur, la tristesse, le dégoût, la surprise et la sérénité qui sont indiqués dans un livre des émotions que j’ai acheté pour les jeunes enfants.  

Isabelle – Alors la surprise n’est pas toujours comptabilisée par certains auteurs comme une émotion primaire, parce qu’elle induit une autre émotion derrière (peur ou surprise).  

Pour moi elle a de l’importance dans les émotions primaires car elle induit un changement.  Elle peut capter l’attention surtout dans les apprentissages où les émotions de surprise permettent de mieux mémoriser.  

ChristineOn dit souvent à nos enfants qu’ils font un « caprice ». Que pensez-vous du mot « caprice » ? Est-ce un mot qui est adapté ? Est-ce qu’ils le font vraiment exprès ? Est-ce que ce sont des états que les enfants ne peuvent pas encore contrôler ?  

Isabelle – Le caprice n’existe pas, de nombreux auteurs l’ont dit haut et fort, donc j’insiste : »NON LE CAPRICE N’EXISTE PAS ET NON IL NE LE FAIT PAS EXPRES ET NON IL NE PEUT PAS NON PLUS SE CALMER TOUT SEUL ». Ce sont des idées qui sont malheureusement courantes de nos jours mais les neurosciences nous ont apporté des explications par rapport à tout cela, le caprice c’est une émotion, une colère en général, l’important c’est de ne pas s’arrêter juste sur le comportement de l’enfant et lui coller une étiquette dessus, mais plutôt d’essayer de le comprendre :  » Qu’est-ce qu’il fait ? Quelle émotion l’anime ? Pourquoi il fait ça ?  » Et l’aider à se rétablir après.  

Les émotions sont toujours composées de trois temps :  

1/ La charge  

2/ La phase de tension (paffff j’explose) 

3/ Et la phase de décharge  

Il faudra donc un petit peu de temps pour laisser passer ces trois temps.  

Quand les émotions nous animent, nous sommes en pilotage automatique, ce sont des réactions chimiques à l’intérieur de notre corps et à l’intérieur de notre cerveau, c’est comme si notre cerveau était débranché. On ne peut donc pas agir dessus ! C’est physiologique, c’est le corps qui parle pour faire simple.  

Laisser l’enfant tout seul et lui rajouter du stress ou des cris, ce n’est pas la posture adapté, l’idée c’est d’être là, d’être présent avec lui, et de jouer son rôle d’adulte. L’adulte accompagne l’enfant.  

Une fois que la crise est passée, essayer de mettre des mots dessus et essayer de comprendre pourquoi, des crises il y en a toute la journée, des motifs de colère il y en a énormément (insatisfaction, frustration…). Des frustrations il y en a tellement dans une journée d’enfants, combien de fois on va lui dire un « non » dans la même journée ? Un « non » impose une frustration et selon des études qui ont été effectuées, on dit « non » un nombre de fois incommensurable chez les jeunes enfants âgés d’environ cinq ans.  

Lorsqu’un enfant est bébé, on lui dit oui à tout et dès lors qu’il commence à se déplacer (environ vers quinze à dix-huit mois), c’est là où on commence à lui dire non.  

Cela lui fait bizarre à l’enfant aussi parce que depuis qu’il était né, lui le plus beau bébé de la terre à qui on disait oui tout le temps, là on lui impose un cadre, on lui impose des limites, on lui dit non, il a des frustrations, donc il explose, mais il va apprendre !  

ChristineEst-ce que vous avez des outils à nous donner pour qu’on puisse faire face à ce type de situation (oreiller pour taper dessus, crayons de couleurs pour dessiner ce qu’il ressent…) et réagir en conséquence ?  

Isabelle – L’idée c’est d’accompagner l’enfant, on ne le laisse pas tout seul, on ne lui demande pas d’aller se calmer là… (là, au coin…) laisser l’enfant en lui demandant de se calmer à un endroit qui n’est pas identifié et où il n’y a rien, comment on va l’aider ?  

Les enfants ont toujours besoin de repères, cela leur permet d’être sécurisé, il peut appréhender ce qu’il va se passer, il reconnaît l’endroit où il est ( par exemple on ne change pas tous les jours la place du lit de l’enfant, il sera perdu), l’accompagner pendant sa gestion de crise, créer un endroit comme un bout de canapé, un petit endroit sur le tapis ou un petit endroit identifié que l’enfant puisse repérer, une fois l’émotion passée, on l’accompagne jusqu’à cet endroit qui sera agrémenté d’un coussin, de crayons comme vous l’avez si bien dit, (des dessins de colères permet de vider les choses) une fois l’émotion passée (rappelle des trois temps : la charge, la phase de tension (paffff j’explose) et la phase de décharge) on peut mettre des mots, discuter.  

Prendre en considération qu’il est difficile pour les tous petits de dire vraiment ce qu’ils ressentent à l’intérieur, déjà pour les adultes comprendre ce qu’il se passe là maintenant tout de suite c’est compliqué, même avec un cerveau d’adulte alors un tout petit enfant qui n’est pas équipé comme nous et qui n’a obligatoirement pas le vocabulaire.  

Il est très important que les adultes nomment les émotions, les montrent.  

Vous avez cité un livre concernant les émotions, c’est intéressant pour que les enfants puissent avoir des apports dessus, que la colère c’est comme ceci, que quand on est triste c’est comme ça, et de les nommer pour qu’ils puissent intégrer le vocabulaire.  

Vous savez très bien comment un enfant apprend à parler, ils répètent ce que disent les adultes autour d’eux, d’ailleurs quelquefois ils répètent des mots qu’ils n’auraient pas dû entendre mais ils entendent tout !  

Concernant les émotions c’est pareil, il est très important de les nommer, de les citer pour qu’ils puissent les intégrer, et à leur tour exprimer qu’ils sont tristes ou en colère. S’ils n’ont pas les mots, ils ne pourront pas faire des phrases.  

Je reviens sur cette boîte à outils (vérifier que j’ai déjà parlé de la boîte à outils) qui peut être agrémentée selon les besoins de l’enfant (livres, coussins ou dessins), donc bien choisir le lieu qui soit physiquement repérable pour l’enfant et après vous verrez qu’une fois cette routine établie, il va y aller tout seul, ça marche ! 

« On ne gagne rien à empêcher un enfant de pleurer par exemple, plus on laisse un enfant exprimer une émotion de tristesse, plus on l’évite de faire une colère après car il aura accueilli ses émotions, plus vite les émotions sortent, plus vite on est disponible pour autre chose !  »  

Christine Pensez-vous que la méditation à l’école puisse être une bonne chose pour les enfants ? 

Isabelle – Oui bien sûr ! Alors je reviens sur les neurosciences qui prouvent que méditer transforme le cerveau !  

Ça décuple les compétences de notre cerveau, c’est scientifiquement prouvé, la méditation agit sur les effets négatifs du stress qui est un poison pour notre corps et notre cerveau. 

Le stress comme les émotions va enclencher la libération de molécule à l’intérieur de notre corps et qui vont avoir un impact sur celui-ci.  

L’intérêt de la méditation et de la respiration c’est de se poser, respirer lentement telle la cohérence cardiaque ou le yoga, tout se rejoint et l’idée c’est de se poser et prendre conscience de sa respiration. Tout se rejoint, tout est en pilote automatique, nous ne possédons pas à ce jour de bouton :  » Non je ne veux pas être stressé ; non je refuse d’être en colère », une fois que c’est partie il faut attendre que ça passe, la seule chose que nous puissions faire, c’et d’activer notre système parasympathique qui freine l’activité de notre corps et l’activité cardiaque et qui va nous aider à compenser les effets néfastes du stress.  

Même quelques minutes par jour suffiraient à avoir un impact positif sur notre corps.  

Les enfants apprennent des adultes, nous sommes leur modèle, quel adulte je veux que devienne mon enfant ? Un enfant né en sachant rien, il a tout à apprendre.  

Un enfant qui a appris à s’apaiser, à s’écouter et à sentir ce qu’il se passe en lui est équipé pour toute la vie et pourra ainsi répondre à ses besoins.  

Retenons qu’une émotion est toujours déclenchée par la non-satisfaction d’un besoin.  

Prenons un exemple sur une émotion de colère :  

Un enfant explose, exprime une grosse colère parce qu’il voulait la petite voiture jaune que son copain lui avait pris.  

Emotion = colère  

Besoin = la petite voiture jaune  

Pour cela on doit accompagner l’enfant sur sa crise, laisser passer les 3 temps et ensuite accompagner l’enfant avec des mots : « J’ai compris qu’Arthur t’avait pris la petite voiture et que tu voulais la garder ».  

On a tendance à juger le comportement de l’enfant de manière automatique car cela vient de nos schémas éducatifs mais maintenant nous avons conscience que ce n’est pas la bonne solution.  

Christine : Je pense également à toutes ces étiquettes qu’on donne aux enfants : « Tu es pénible, tu n’es pas une bonne personne, ce n’est pas bien etc. » qui représentent de véritables poisons pour nos enfants… 

Isabelle : Ces fameuses étiquettes posent l’estime de soi, et cette fameuse « estime de soi » se construit durant la petite enfance et ça dure toute la vie, donc si on vous colle une étiquette de : » maladroit, pas dégourdi, tu ne feras jamais rien avec tes mains par exemple » on va réduire les capacités et/ou l’envie de l’enfant.  

Christine : L’enfant va enregistrer ces mots répétés et l’ancrer et en tant que parents, on va accompagner, sans s’en rendre compte, nos enfants vers l’échec malheureusement.  

(Je tiens à préciser qu’aucun parent n’est parfait et que nous apprenons chaque jour de nos erreurs, que ces outils sont là pour nous faire réaliser des choses pour lesquelles nous n’avons pas eu de mode d’emploi lors de l’arrivé de nos loulous).  

Isabelle : Dans la mesure où on dit à un enfant qu’il ne va pas y arriver, il n’essaiera même pas, retenons qu’un enfant apprend en essayant.  

Christine : Faut-il faire confiance à un enfant ? Car j’entends souvent dire « je ne te fais pas confiance, je ne te fais plus confiance, tu m’as trahi etc. » … Comment l’enfant de 6 ans ou l’adolescent perçoit ce message ?  

Isabelle : Je reviens sur ce que j’ai dit, un enfant ce n’est pas un adulte. Le cerveau d’un enfant ce n’est pas le cerveau d’un adulte. Pour apprendre il faut faire des erreurs. Rassurez-vous, c’est normal qu’un enfant ne réussisse pas tout.  

Christine : Peut-on intervenir avec notre enfant ou adolescent avec une attitude souriante ? Par exemple je demande à mon adolescent qui est dans sa chambre de faire ses devoirs, en rentrant plus tard dans sa chambre je m’aperçois qu’il fait tout ce qu’il aime, sauf ses devoirs, peut-on lui dire « Ben voilà, tu as fait une expérience, tu n’as pas fait ce que je t’ai demandé, je ne suis pas d’accord avec toi. » Comment accueillir cette attitude sans laisser tout passer ?  

Isabelle : Alors déjà dans votre formulation il y a des phrases négatives et il faut noter que le cerveau n’enregistre pas la négation. Il est préférable de formuler des phrases positives. Ensuite, et c’est valable pour les enfants comme les adultes, mon besoin n’est pas ton besoin. Le besoin du parent (Eclats de rires entre Isabelle et Christine) est souvent différent que celui de l’enfant.  

Le besoin de notre enfant est que, quand il rentre après une grande journée de cours, qu’il avait besoin de prendre 5 minutes pour penser à autre chose etc., et qu’il n’avait pas envie après le goûter d’enchaîner de manière immédiate ses devoirs. Peut-être ?  

Le besoin des parents c’est de vite terminer ses devoirs pour autre chose.  

On se retrouve avec des besoins différents et pour allier tout ceci voici un exemple de communication :  

« J’ai besoin que tu finisses rapidement tes devoirs s’il te plaît car derrière on doit partir » 

Exprimer son besoin tout en écoutant les besoins de l’enfant qui souhaite peut-être appeler un ami ou souffler quelques minutes. Il faut simplement se mettre d’accord.  

Christine : Encore une question sur les adolescents, peut-on faire confiance à un adolescent sur la gestion de ses devoirs ? Peut-on le laisser gérer seul son travail afin qu’il prenne ses responsabilités ?    

Isabelle : C’est la base de toute la confiance !  

Christine : Si on dit à notre enfant : « Je ne te fais pas confiance », que va-t-il se passer ?  

Isabelle : Il va devenir insécure. Le rôle du parent c’est le concept de l’amour universel, quoi qu’il arrive je serai toujours là pour toi. Je t’aime. C’est ça le rôle du parent. Bien sûre à des moments il y aura des bêtises, des chutes ou des déceptions mais le plus important à l’intérieur de tout ceci reste l’amour.  

Croire en eux ça change la vie ! Si on lui annonce que son exercice de mathématique va être difficile, bien sûr que ça va se compliquer ! 

Être là, accompagner l’enfant, et surtout lui préciser qu’on sera toujours présent pour l’accompagner. L’objectif de l’éducation c’est de rendre l’enfant autonome : on le prépare à l’âge adulte, on le prépare à grandir, on le prépare à partir.  

Christine : Et si votre enfant a 2 de moyenne en mathématique ?  

Isabelle : il peut avoir 2 de moyenne parce qu’il n’apprécie pas son professeur. Il a le droit de ne pas aimer les mathématiques comme de ne pas aimer les épinards. Accompagner son enfant dans ce qu’il fait et accepter que son enfant ne soit pas excellent dans tous les domaines, comme vous et moi, on n’est pas forcément doué dans tous les domaines il y a des domaines où on est mauvais. On ne peut pas être bon de partout et c’est ça qui fait la richesse de l’humain. Dès leur plus jeune âge, il faut activer les réseaux neuronaux de l’enfant, leur donner la possibilité de faire un maximum de choses, ça va faciliter les connexions cérébrales pour revenir au cerveau, et c’est la meilleure dynamique pour l’apprentissage.  

Christine : On a passé une année 2020 assez particulière, on a traversé une crise sanitaire importante, manque d’activité, réduction de lien social, incertitude, isolement, tout ce qui n’est pas bon il me semble pour le cerveau, et puis tout ce stress, je ne sais pas si vous avez entendu autour de vous des enfants, des adolescents qui sont stressés, angoissés, ou des enfants un peu plus agressifs ou qui ont des émotions débordantes. Comment les accompagner face à des moments de stress intense ? Quels conseils donner aux parents face à cette situation ? 

Isabelle : Le stress du parent va stresser l’enfant. Les enfants sont des éponges émotionnelles. Il est évident qu’un parent stressé aura des enfants stressés. Prenons l’exemple d’un enfant d’un an, que comprend -il de la crise du COVID-19 ? Est-ce que la crise sanitaire impacte directement cet enfant d’un an ? Non, c’est l’environnement, ce sont les adultes qui l’entourent. Beaucoup de stress peut être évité chez le jeune enfant si l’adulte change un tout petit peu son comportement. Quel conseil donner aux parents, peut-être faire un petit peu de respiration comme on le disait tout à l’heure. 

Christine : Pensez-vous qu’on peut faire ça en famille ?  

Isabelle : Bien sûr  

Christine : De plus il existe plein de vidéos disponibles sur la cohérence cardiaque sur internet ! 

Isabelle : Rappelons-nous le rôle du modèle… 

Christine : Comment sortir les enfants des écrans, d’un isolement, est-ce qu’ils en ont vraiment besoin, est-ce qu’il faut doser leur utilisation ?  

Isabelle : Concernant les écrans on entend tout et n’importe quoi. Les informations que j’apporte sont fournies par des études scientifiques des neurosciences, même les résultats de certaines études sont transformés et utilisés dans les médias. Mon avis par rapport à cela c’est qu’il ne faut pas d’excès. Notre corps n’aime pas les excès. Trop de sucre ce n’est pas bon, trop de gras ce n’est pas bon, trop d’écran ce n’est pas bon non plus ! Mais on vit dans une société où les écrans sont indispensables ! 

Concernant les jeunes enfants, ils apprennent en faisant. Durant ses premières années, il est important de prendre en compte son développement psychomoteur, l’enfant va apprendre à marcher, à sauter, faire du vélo, grimper, découper etc. Durant ses premières années, il faut qu’il apprenne à faire tout ça. Donc les écrans, il n’en a pas besoin. il a besoin de sentir, il a besoin de toucher, le développement sensoriel est vraiment indispensable pour les jeunes enfants, il a besoin de toucher de l’eau, il a besoin de jouer avec des cailloux, il a besoin de sentir des fleurs, il a besoin de ressentir le vent sur sa peau. Cet aspect sensoriel est également indispensable à cette période de la vie. Les écrans ne sont pas nécessaires avant l’âge de 3 ans, cela n’a aucun intérêt. 

Pour les enfants plus grands, il est quand même prouvé que les écrans permettent d’apprendre. On disait tout à l’heure que le stress freine l’apprentissage, être joyeux permet d’apprendre plus rapidement, utiliser le jeu peut être un outil d’apprentissage extraordinaire. Et on peut apprendre des milliers de choses grâce au jeu. Arrêtons de freiner nos enfants, arrêtons de leur coller des étiquettes, Ce sont les idées des effets positifs que peut avoir l’environnement, l’entourage sur un enfant. Ça change la vie.  

Christine : Quels conseils donner aux parents car nos enfants ne sont pas arrivés avec un mode d’emploi, nous sommes parfois imparfaits et nous avons tellement de choses à apprendre ! 

Isabelle : Écoutez votre petite voix ! Écoutez votre cœur il vous parle ! Écoutez vos émotions, votre corps vous dit des choses ! Quand on agit avec son cœur, on devient empathique Et on évolue dans une atmosphère bienveillante qui peut être que bénéfique pour enfant. Après on n’est pas tous parfait, nous aussi adulte on apprend encore ! Et comme vous l’avez dit précédemment, il n’y a pas de formation pour devenir parents ! Et comme les jeunes enfants, il va y avoir des choses qu’on va réussir et il va y avoir des choses qu’on va rater. 

Christine : On est parfois sévère soi-même en tant que parent… 

Isabelle : Eh bien ce n’est pas bon, ça rajoute du stress… 

Christine : Donc il faut respirer avec ses enfants ! Au quotidien ! 

Merci Isabelle d’être venue, merci pour cet échange sur les émotions des enfants, j’espère que ça pourra apporter des outils aux parents et j’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer pour d’autres sujets. 

Isabelle : Avec plaisir, merci pour l’invitation ! 

Christine : Chers lecteurs, chères lectrices, si vous souhaitez des interviews sur des thèmes précis je reste à votre entière écoute, vous trouverez mon adresse mail dans la page contact. Belles découvertes ! 

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